La psychologie de l’enfant : repères et symptômes évocateurs d’autisme

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La psychologie de l’enfant

Aujourd’hui, un enfant sur 150 naît autiste. Il est indispensable de diagnostiquer l’enfant autiste très tôt car alors  sa prise en charge pourra être plus efficace, ce qui démontre l’importance de repérer tous les signes précurseurs. Il faut savoir que l’autisme n’est pas une maladie mais un handicap à vie.

La psychologie de l’enfant est vulnérable et un enfant sera déclaré autiste s’il présente en même temps les trois éléments suivants: un trouble de la communication, une perturbation des relations sociales et des troubles comportementaux. Le diagnostic intervient généralement vers l’âge de 3 ans mais les parents peuvent généralement détecter des symptômes chez le bébé avant cet âge : un bébé trop  calme ou au contraire trop excité, ne souriant pas ou peu, un regard vague, émettant peu de vocalisations. Vers l’âge de six mois, il ne réagira pas à son prénom, n’imitera pas son entourage et ne manifestera aucune émotion lorsqu’il  se trouve séparé de ses parents ou quand il les revoit. Il a du mal à fixer son regard, et n’apprécie pas les contacts physiques. Il peut également présenter un retard de la motricité et des troubles de l’alimentation.

Après 2 ans, l’enfant autiste ne s’intéresse pas aux autres enfants de son âge, il ne joue jamais. Il ne parle pas dans le but de communiquer ou d’échanger, mais a tendance à répéter les paroles de son entourage. L’enfant ne supporte pas le moindre changement de son environnement et attache une grande importance à effectuer les actes routiniers de manière très stricte. Il peut également s’automutiler. Le psychologue pour enfant pourra déceler l’enfant autiste dès la petite enfance. De façon générale, l’autisme est un trouble du développement neuropsychologique. C’est un handicap complexe touchant les personnes de façon différente et se renforce au fil du temps.

Actuellement la science n’est pas en mesure d’identifier les causes de l’autisme mais les chercheurs savent que son origine est bien mécanique et biologique et non liée à la relation parents-enfants. . Par ailleurs on sait aussi que les garçons sont davantage touchés que les filles : le rapport est de 4 pour 1. Certains facteurs à risques ont pu être identifiés mais les scientifiques sont toujours à la recherche de nouvelles pistes. Il semblerait que le risque d’avoir un enfant autiste soit plus élevé chez les parents âgés de plus de 35 ans et que certaines familles seraient davantage touchées que d’autres. N'hésitez pas à vous rendre sur le site www.nosbambins.com, pour en savoir plus sur la psychologie de l'enfant...